CES PEURS QUI COLLENT
"Qui craint de souffrir souffre déjà de ce qu il craint" disait Montaigne.
Depuis quelques jours, je ne peux m'empêcher de me laisser envahir par ces ressentis destructeurs vécus avec violence puis tristesse à la naissnce de Poussinette. Je ne me sens pas très bien, face à ça.
Pour moi l'arrivée de ce bébé est à la fois un immense bonheur, lié à toutes les joies d'accueillir mon deuxième trésor parmi nous et aux plaisirs de le voir grandir... mais il y a aussi ce que je redoute paticulièrement de notre entourage à son arrivée. Ce sont ces gestes, ces attentions, ces questions, ces desirs, ces attentes que je ressens comme de la pression, des obligations, des droits sur le fruit de ma chair, de l'envahissement, de l'ingérence, de l'intrusion, de la bienveillance qui m'agresse, qui me fait fuir, et gâche tout.
Sans rien dire pour l'instant à personne, je ressens cette souffrance en moi, ces peurs, et ces angoisses. Va falloir y faire face bientôt, peut-être le temps de trouver une solution salvatrice...
