Bouts de Nous

          Bouts de Nous

LE CHEMIN DU DEVENIR

Je suis convaincu que trouver la voie de l’épanouissement personnel et le bien être sont des clefs pour limiter bien des déboires et éviter le noir de la vie, mais ses clefs ne se trouvent pas sous un paillasson, les fouilles sont longues...... 

Le cheminement personnel est pour moi, essentiel pour apprendre à se connaître et "savoir être", savoir faire face aux coups durs que nous réserve parfois la vie, que ce soit pour améliorer ses relations avec les autres ou tout simplement pour se sentir bien dans sa tête ... et ses baskets.

Ici, j'ai envie de partager avec vous ce que j'ai découvert sur ce chemin, ce qui me touche, m'interpelle, m'aide au quotidien. Il est des règles d'hygiène relationnelle qui sont essentielles et pas assez répandues a mon goût, alors j'ai envie d'en parler. Peut-être comme moi, sur ce chemin vous avez trouvé le moyen de vaincre vos petits défauts, vos mauvais travers et vous êtes devenue accro tellement ça fait du bien. Tellement c'est tout de suite plus facile, de prendre la vie du bon côté et d’affronter les épreuves. Ces épreuves, qui nous aident même, à grandir , à tirer des leçons... A Devenir !

Oui !!! Je crois que rien ne vaut ce que nous apprenons sur ce chemin qui nous permet de développer des aspects positifs, connus ou inconnus, de notre personnalité ou d'atteindre une certaine sagesse.

 


LE SENTIMENT D'AMOUR

 

Echo à une discussion de ces dernier jours... je trouve dans ces lignes le bon sens et l'évidence. Peut-être partageras-tu cet avis, ou pas ??

"Si l'émotion nous surprend parfois, chamboule tout en s'immisçant par effraction dans nos cœurs, le sentiment d'amour se construit dans le temps.

Il est  clair que l'amour ne se réduit pas au couple. L'amour est un sentiment si vaste. Amour parental, amour filial, amour fraternel, amour inconditionnel pour tous les êtres, l'amour/sentiment nourrit nos liens aux autres.

 L'erreur parfois est de placer une relation dans la perspective d'un couple…

Pourquoi  quelques instants d'amour vaudraient-ils moins ?

Chaque être croisé nous enrichit. L'amour est bon à ressentir, c'est une expérience intime fantastique, il est bon d'aimer et de se sentir aimé. Certaines histoires durent un vie, d'autres jours, voire quelques secondes… Toute rencontre a sa valeur.

Pourquoi la mesurer à l'aune de la construction d'un couple ?

 Vivre en couple n'est pas un aboutissement en soi, c'est un départ pour une nouvelle aventure, une merveilleuse aventure à condition de le choisir véritablement et de ne pas y être accroché par conformisme social. Ce peut être un pas vers la famille, et l'arrivée d'un enfant va bouleverser en profondeur l'univers des amants… Ce sera, là, encore une autre histoire.

 

Le couple est un des terrains sur lesquels l'amour est naturellement attendu. Mais c'est aussi le lieu privilégié de nombreux pièges relationnels. Les émotions y sont exacerbées. Les sentiments parasites trouvent un terrain propice à leur prolifération.

 Mais le couple heureux est possible et à notre portée !

 L'amour n'est pas un départ, c'est un chemin.

Ce n'est une branche à laquelle s'accrocher, c'est un fruit.

Pour que s'épanouisse le sentiment d'amour, le terrain relationnel du couple doit être fertile, bien entretenu, arrosé régulièrement, correctement ensoleillé…

 

Une mauvaise relation peut ébranler, voire détruire notre confiance en nous.

Quand on n'est pas heureux, rompre est une question de respect de soi. Il est important de souligner qu'il ne s'agit pas de « changer l'autre » ou de « se faire respecter », mais de prendre sa part de responsabilité et de changer en soi.

Assumer la responsabilité de soi, c'est se respecter assez pour dire : «Je ne veux plus souffrir. Je ne tolérerai plus telle ou telle atteinte à mon intégrité. »

Il est toujours difficile de renoncer à une histoire d'amour, même si elle est d'évidence fondée sur la dépendance.

Et qui sait si le renoncement est la bonne direction ?

Malgré l'augmentation des sentiments de frustrations, de colère, de vacuité, de désespoir, les amants dépendants ont tendance à maintenir leur association négative.

 

Dans l'amour, le désir d'être ensemble est présent, mais il n'est pas obsessionnel. Si l'amour se conjugue avec un sentiment de liberté, la relation est alors épanouissante pour les deux personnes.

 

Aimer est un verbe dont nous sommes le sujet. Le sentiment nous appartient. Mais si l'autre ne partage pas nos sentiments, il n'est qu'objet dans la relation, prolongement de notre désir.

L'amour  est un sentiment qui relie deux personnes, deux sujets. Etant le seul sujet, il s'agit d'un amour de  soi-même !

Si nous nous disons amoureux d'un homme ou d'une femme qui ne nous aime pas…nous pouvons considérer notre propension à la dépendance et nous interroger sur ce que nous jouons là de notre histoire…

Nous avons tendance à vouloir enfermer l'amour. « Je l'aime » serait un état définitif.

Non, c'est une dynamique, un mouvement vers autrui, un ensemble de comportements, de pensées & de sentiments, une attitude à l'autre.

Aimer est un verbe, une action. Ce n'est pas un état de fait en termes de « je l'aime, je ne l'aime pas » ».

           


17/05/2011
0 Poster un commentaire

PARLER DE SOI POUR PARLER AUX AUTRES

Puisqu'il est contre-productif d'exprimer nos besoins sous forme de jugements, la communication non-violente (CNV) encourage une expression débarrassée de toute critique ou évaluation.

 

Elle implique toujours 4 actions :

- Observer sans juger (pas de généralisations figées mais des observations circonstanciées)
- Exprimer clairement ses sentiments (les différencier de nos interprétations)
- Identifier ses besoins (découvrir et exprimer nos aspirations et motivations)
- Savoir formuler de façon positive une demande concrète susceptible d'assouvir nos besoins.

Ces 4 composantes augmentent nos chances d'agir en cohérence avec nos valeurs mais aussi de se voir satisfaits. L'entraînement à exprimer avec clarté ce qui se passe en soi sans faire de reproche à l'autre passe aussi par une réappropriation de nos pensées, sentiments et actes, dont nous sommes les seuls responsables même s'ils sont provoqués par des stimuli extérieurs, facteurs déclenchants mais non causes premières.

Or le langage favorise notre refus d'assumer notre responsabilité par des expressions vagues et impersonnelles comme "il faut", des tournures qui conduisent à rejeter sur l'autre la responsabilité de nos humeurs : "tu m'agaces car tu..." au lieu de "je suis agacé quand je vois que tu... car j'ai besoin de... ".

 


03/04/2011
0 Poster un commentaire

LA RELATION AUX AUTRES

 

Se lier. Se relier aux autres, communiquer pour mettre en commun de simples paroles, des sentiments, ou des ressentis, partager un ou des moments, vivre la vie tout simplement, et vivre au fil du temps ensemble de près ou de loin. Pas toujours facile !! Une recette ??

Respecter les règles et les conventions qui régissent les rapports entre individus. Pas toujours suffisant !!

Respecter l'autre et sa dignité de personne humaine : important (capital même)  pour un bon début mais est-ce assez pour vivre une relation « vivante » ??

 

Il y a celui qui sait tout (juste à l’excès), qui donne des leçons, s’écoute parler, qui impose sa vision, en rejetant celle des autres pour mieux faire entendre la sienne.

Comment se sentir entendu, écouté, reconnu face à lui ??

 

Il y a celui qui a du mal à assumer ses propres émotions et qui explose de colère en tenant les autres pour responsables, ou qui assassine son entourage à coups de phrases et propos juste mortels.

Voici comment en prendre plein la tronche pour pas un rond et en silence s’il vous plaît… afin d’éviter l’escalade.

 

Il y a celui qui ronchonne  en boucle contre tous ceux qui ne font pas comme lui, qui ne voient pas le monde « avec ses lunettes à lui ». Il ne partage guère l’avis des autres en général, mais ce n’est pas grave les autres sont tous des cons !!

Là, au programme c’est «  Comment rester zen en se faisant traiter de con ».

 

Il y a celui qui ne commet jamais d’erreur, celui qui fait toujours tout bien, (et surtout mieux que les autres). Lorsqu’il lui arrive se tromper ? Il a forcement des circonstances atténuantes « lui », et là tout le monde se serait de toute façon trompé, c’est inévitable ! (ça va de soi)  

Comment résister face à cet égo et surtout à sa mauvaise foi ?

 

Il y a celui qui ne peut s’empêcher de donner des conseils, de dicter l’attitude à avoir face à ce que tu lui raconteS. Celui qui a toujours le recul, le sang froid, l’analyse, et tout ce qui va bien… parce qu’il est tranquillement assis entrain d’écouter ton histoire. Au lieu de te laisser raconter ton histoire, il te coupe la parole sans cesse pour te dire ce que tu aurais du faire et comment tu aurais dû réagir.

Comment avoir envie de finir son histoire puisqu’il est entrain de démontrer (sans savoir puisqu’il n’a pas écouté la fin) que nous nous y sommes pris comme un manche ?

 

Il y a celui qui ne donne ou prend des nouvelles que lorsqu’il y a un vide à combler dans sa propre vie. Comment ressentir la relation vivante lorsque qu’elle n’est vivante que pour combler parfois son emploi du temps ou la présence d’une personne ?

 

Il y a celui (souvent un proche, voir très proche) qui n’a qu’un objectif : nous changer ! Il sait mieux que nous, ce qui serait bien pour nous, il nous veut à l’image qu’il a dans SA tête. Par tous les moyens il cherche à façonner, à modeler à sa convenance notre personnalité ou le reste parce que, comme on est, finalement : eh bien on est nul !

Comment se sentir respecter ? Comment avoir une bonne image de soi ?

 

Il y a celui qui n’est jamais lui-même. Il veut tellement plaire, il veut tellement être approuvé, et accepté qu’il est prêt à tous les artifices, à toutes les mascarades, à tous les déguisements pour être aimé. Comment faire confiance, sur quoi créer un lien ?

 

 

Il y a celui qui pense que tout lui est dû, par son statut, sa position, son rôle, son salaire ou je ne sais quoi... parce qu’il a toujours une bonne raison. Il pense que c’est juste normal de se plier en 12 pour le satisfaire.

Comment ne pas craquer ? Comment ne pas se sentir piétiné ?

 

Et il y a … tous les autres. Tous ceux qui ne me viennent pas à l’esprit, mais qui font que les relations sont forcement polluées. Moi, j'aime la simplicité avec laquelle Jacques Salomé démystifie le tout, et affirme clairement et simplement que si chacun fait à son bout de la relation en considérant qu'il en est RESPONSABLE, tout devient plus facile. 

 

«Chacun est responsable à son bout de la relation et apprend ou s'engage à se comporter en cohérence avec cette responsabilité»

Voilà la clef !!!

 

Pour ce faire, en premier lieu : savoir se positionner en osant clairement les 4 points suivants :

  • demander
  • donner
  • recevoir
  • refuser

Facile vous dites ?? 

 

Heu... en y regardant de plus près... en théorie Ouiiiiii bien sûr !! mais pas si évident que ça, c'est pour cette raison que j'aime à y revenir lorsque ça dérape entre moi "et les autres" !!

 

Voyez par vous-même !! Si vous avez quelques minutes de plus, c'est pas LA pour un petit résumé des bases.

 

 

 

 


24/03/2011
0 Poster un commentaire

L'AMOUR VRAI ... C'EST SANS CONDITION

 

 

Le sentiment de solitude en couple est synonyme de stérilité. La peur, c’est que nous nous "croyons" séparé de lui. Tout le chemin consiste à prendre conscience qu’il n’y a pas séparation, mais seulement une différence.

 

Aimer l’autre comme soi même (aimes ton prochain comme toi-même). Cela signifie Aimer, mais ni plus ni moins, c’est à dire  que le « Moi »  ne doit pas s’oublier dans l’amour pour l’autre... (exemple : Faire pour l'autre, en attendant de la reconnaissance liée à cet acte) 

Nous ne revenons pas loin du fameux : 1+1=3 (lui, moi, la relation de couple) qui permet l'Equilibre.

 

L’Amour où les 2 fusionnent en 1 seul ou bien l'amour ou l’un phagocyte l’autre  revient finalement à la monotonie. Il y a par là réduction et appauvrissement là où il devrait y avoir expansion et enrichissement. Dans ces cas l’amour c’est avoir Besoin de l’autre. Cela implique la dépendance et donc la restriction. Les rapport peuvent alors se transformer en une sorte de relation "parent - enfant", une relation de pouvoir où chacun est le dominant - dominé à tour de rôle.

 

Vivre dans la dépendance ne permet pas de vivre dans la relation.

 

S’il n’y a pas de liberté, de liberté d'être, d'être indépendant dans une relation, il s’agit d’un besoin plutôt que d’amour. L’amour ce n’est pas avoir besoin de l’autre, c’est choisir seul avec qui on veut vivre son besoin.   L’amour est un don et un choix délibéré.

 

Lise Bourbeau a écrit : " En conclusion, vous devez accepter l'idée qu'une relation de couple harmonieuse se construit et se développe avec de la discipline, de la volonté, de la détermination, de la patience, de la tolérance et surtout avec beaucoup d'amour.

La relation de couple idéale pour soi n'arrive pas seule. Ça s'acquiert. Il s'agit de prendre la décision d'y arriver un jour et vous mettrez en mouvement l'énergie nécessaire pour y arriver.


Aimez votre conjoint!

Respectez vos limites ainsi que les siennes!

Donnez ce que vous voulez recevoir!


Sachez qu'une relation de couple qui répond à votre idéal est à la portée de tous. Il ne vous reste qu'à décider que c'est ce que vous voulez et de croire que tout est possible à celui veut et qui décide."

 

 

 


01/03/2011
0 Poster un commentaire

GRANDIR

"C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs ; celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même ; celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même."

 

 

 


26/01/2011
0 Poster un commentaire