A UN MOIS DE LA FIN
Jour pour jour, je suis à un mois de tirer ma révérence à ce qui constitue aujourd'hui ma vie professionnelle. Oui ! je compte les jours parce que plus le jour J approche, plus j'ai hâte, donc plus j'ai de difficultés à supporter les uns, les autres, et à arrondir les angles.
Je pense pouvoir tenir ma langue durant ces jours restant pour éviter de dire a chacun le fond de ma pensée... qui ne ménagerait pas les suceptibilités de tout ce petit monde que je suis ravie de quitter. Ce qui me ravie le plus c'est de ne plus "subir" cette ambiance pourrie et ces relations archi-fausses et interréssées. Ne plus faire semblant, pour ne pas froisser ou ne pas être jugée, me sentir libre de dire ou de faire. C'est comme si je sortais du bagne, incroyable !!
Je n'ai qu'une angoisse, que mon boulot au sens propre du terme me manque. La peur de ne pas avoir d'objectifs, peur de me sentir inutile, peur de m'ennuyer, peur de ne pas avoir de but précis chaque jour, peur de manquer de contacts sociaux, peur de me ramollir du cerveau.... Il y en a d'autres mais la liste me parait déjà assez importante...
"Derrière toute peur il y a un désir" dit J. Salomé, je vais donc m'occuper de ce désir pour surmonter toutes ces peurs.
