UNE PARENTHESE
Ce matin, à l'heure où une grande partie de la France s'était parée d'un manteau blanc, où la mission pour beaucoup était d'arriver à l'heure en classe ou au boulot malgrè les aléas, j'ai été réveillé par un appel téléphonique auquel je n'ai pas pu répondre, faute de rapidité.
J'ai commencé la journée par râler... pour une fois où je pouvais m'octroyer une bonne grasse matinée, c'était râté. J'ai deviné la présence du soleil derrière les volets de la chambre, malgré le froid incontournable, et me suis improvisée un petit programme matinal de dernière minute. Objectif : me mettre au chaud, me cocooner, me ménager, profiter de ce calme.
Direction la cuisine, pour déposer sur un petit plateau un jus de fruit et une bonne tranche de brioche maison, détour par le salon pour récupérer ma lecture du moment, ouverture des volets pour laisser pénétrer les rayons de lumière, et me voilà calée bien au fond de mon lit sous la chaleur de ma couette pour profiter de la situation.
Tout ceci m'a comblé, et j'en ai profité, profité... jusqu'au bout du bout... Je n'ose pas vous parler d'heure ! J'en ai même oublié de profiter du soleil et du vent pour faire tourner une lessive, et lorsque je vois le temps annoncé demain et après demain, je crois que je suis sur le chemin de la culpabilité. Oh c'est moche !!!