RETOUR EN RALLYES . . . 3 ANS APRES
Bonsoir, je suis celui qui partage la vie de ma bloggeuse préférée et pour la première fois j'écris un article sur son blog...
Cela faisait un petit moment que ça me titillait, et là voilà, dans quelques semaines je remettrai la combinaison, le casque, et me glisserai dans l'habitacle d'une voiture de rallyes.
Depuis fin 2007 et la vente de ma voiture de course, je suis très peu retourné sur les rallyes, d'abord par manque de temps (Poussinette est née en 2008) et puis aussi c'est vrai par manque d'envie et peut-être aussi par peur de voir l'envie revenir ! Mais fin 2009 voilà que mon frère achète une voiture de rallye et s'offre alors à moi la possibilité de replonger... je dois dire qu'il n'a pas eu besoin de beaucoup me convaincre, au fond de moi j'y pensais déjà.
C'est marrant mais je vais faire un peu comme Schumacher qui revient après 3 ans d'absence (si on fait bien sûr abstraction des millions d'euros qui nous séparent). Ceci dit je comprends très bien le besoin qu'il ressent, le besoin de vitesse, de compétition, de se mesurer aux autres, mais aussi (pour moi)de m'évader complètement le temps d'un week-end et de me consacrer complètement à cette passion.
Je vais de nouveau mal dormir la veille de la course, être stressé en pensant si tout est prêt sur la voiture, si mes notes sont bonnes, si tout va bien se passer pendant le week-end. Je vais me retrouver dans le parc fermé de départ en sentant la pression monter, puis en arrivant au départ de la spéciale je vais sentir une poussée d'adrénaline mais aussi la sensation de me demander ce que je fais là..., et puis, sitôt le départ donné, j'oublie tout et ressens alors un bien être étonnant avec une concentration extrême sur mon pilotage et sur l'écoute de mon copilote. Bref pour moi le plaisir à l'état pur, le plaisir de faire ce qui me fait rêver depuis toujours. Ce sont des sensations très spéciales dont j'ai besoin et que je n'ai connu nulle part ailleurs, dans aucun autre sport ni activité. Je pense que c'est assez difficile à comprendre pour l'entourage, peu de monde le comprend sauf peut être ma compagne qui n'a jamais essayé de me dissuader, certainement parce qu'elle a vite compris, vu l'énergie et le temps que j'y consacrais que ça faisait partie intégrante de ma vie. Beaucoup ne voient le sport auto que comme un sport d'inconscients qui se mettent gratuitement en danger, peu comprennent que pour certains, c'est un besoin viscéral, on l'a dans la peau et c'est comme ça. Fin 2007 je m'étais dit, c'est peut être ton dernier rallye, surement même. Et puis, c'est reparti en 2010, ce sera peut être ma dernière saison, peut être pas...
